Le sommeil

L’insomnie est une plainte par le sujet d’une réduction de la qualité et de la quantité de son sommeil. Elle peut prendre des formes différentes avec :

  • des difficultés d’endormissement
  • un sommeil souvent interrompu au cours de la nuit
  • un réveil prématuré sans possibilité de se rendormir.

Elle entraîne des conséquences comme un état de fatigue, de somnolence au cours de la journée, des troubles de l’attention, une irritabilité, une diminution de l’efficacité personnelle et professionnelle.

Ce type de trouble est très fréquent en psychopathologie. Il se rencontre dans les états dépressifs, maniaques, les troubles psychotiques chroniques ou aigus, les états anxieux et les troubles des conduites alimentaires.

L’hypersomnie est une plainte concernant un excès de sommeil. Elle peut prendre la forme d’un sommeil diurne ou nocturne que le sujet juge anormalement prolongé ou d’une difficulté majeur à se réveiller le matin.

Les conséquences s’observent au niveau socioprofessionnel avec des difficultés à respecter les horaires de travail et de produire le rendement souhaité. Les raisons possibles de l’hypersomnie sont :

  • un trouble dépressif
  • un trouble anxieux
  • une prise de médicaments (psychotropes ayant un effet sédatif)

L’alimentation

L’hyporexie

Il s’agit d’une diminution de l’appétit.

L’anorexie

Elle désigne la perte de l’appétit.

Ces deux symptômes peuvent s’observer dans des contextes très variés comme :

  • les troubles dépressifs
  • les troubles anxieux
  • les troubles des conduites alimentaires avec l’anorexie mentale.

Le refus alimentaire

Il se rapproche de l’anorexie mentale. Il s’observe dans des contextes psychopathologiques variés et obéit à des mécanismes différents selon les pathologies. Il peut être observé dans des épisodes dépressifs majeurs graves : il peut alors être considéré comme un équivalent suicidaire. Il peut également s’observer dans le cadre d’un contexte délirant. Par exemple, le sujet craint d’être empoisonné au cours d’un délire de persécution ou peut ne pas manger pour payer une faute qu’il aurait commise (contexte mélancolique).

La boulimie

Comme l’anorexie mentale, la boulimie dépasse le cadre simple des troubles des conduites alimentaires. Ce que l’on appelle « crise boulimique » comprend trois étapes successives :

  • une sensation intense de faim vécue dans l’angoisse
  • qui provoque une ingestion rapide et impulsive d’une grande quantité d’aliments
  • cela entraîne un sentiment intense de culpabilité et de dégoût à l’égard de soi même.

La boulimie est actuellement bien distinguée de l’hyperphagie (grignotage) où il n’y a pas de sentiment de culpabilité ni de dégoût.