La dépersonnalisation

La dépersonnalisation correspond à une altération de la perception de soi marquée par un sentiment d’étrangeté ou de transformation de soi même, et par une non reconnaissance de ses propres pensées. Le sujet met en doute sa réalité physique et psychique. Ce phénomène s’accompagne souvent d’un sentiment de déréalisation, à savoir une perception altérée de l’environnement, le monde extérieur étant vécu comme irréel, le sujet pouvant même avoir l’impression de vivre comme dans un rêve.

Ce phénomène n’a pas de spécificité étiologique particulière car on peut l’observer chez un sujet normal à l’adolescence où il n’aura pas en soi de caractère pathologique. Il peut apparaître après avoir vécu un état de stress important ou après une prise de toxiques.

Ce phénomène, lorsqu’il s’accompagne d’autres symptômes peut faire évoquer le diagnostic d’un trouble psychotique, schizophrénique.

La dysmorphophobie

Elle concerne une préoccupation excessive et source de souffrance de son propre aspect corporel. Le plus souvent, le sujet est convaincu de souffrir d’une disgrâce esthétique.

Ce symptôme peut avoir une signification « normale » à certain moment de la vie, notamment à l’adolescence. si elle s’inscrit dans la durée, qu’elle s’accompagne d’un isolement social progressif, d’une demande répétée de chirurgie esthétique et qu’elle procure chez le sujet le sentiment permanent d’être l’objet de moqueries, alors elle peut être comme le symptôme inaugural d’une entrée dans un processus schizophrénique.