La Maladie d'Alzheimer - SOMMAIRE
Par Marlène FOUCHEY le samedi, juillet 19 2008, 16:29 - Démence - Lien permanent
La Maladie d’Alzheimer constitue la cause la plus fréquente de démence ; elle constitue un véritable problème de santé publique. Son évolution est propre constituée par une diminution du volume de certaines régions cérébrales.
La définition anatomo-clinique se caractérise par l’association d’un syndrome démentiel d’évolution progressive (avec des troubles mnésiques importants au premier plan) et des lésions cérébrales caractéristiques.
Le diagnostic pré-mortem reste probabiliste, sauf en cas de biopsie cérébrale qui constitue une intervention très lourde.
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Senility and the brain cells
The ending of time, chapter 9, 1st June 1980
Conversation between J. Krishnamurti, David Bohm and S. Nurayan.
http://www.cognitdiss.com/krishnamu...
Les psychologues, acteurs à part entière de la prise en charge du malade d'Alzheimer
Une enquête menée en 2011 par la Fondation Médéric Alzheimer nationale montre que les psychologues sont présents tout au long de la prise en charge des malades d'Alzheimer, du diagnostic à la fin de vie.
L’étude réalisée en association avec Fédération française des psychologues et de psychologie (FFPP), la Société française de psychologie (SFP) et le Collège des psychologues cliniciens spécialisés en neuropsychologie du Languedoc-Roussillon (CPCN-LR) a interrogé 3 250 psychologues. 29 % d’entre eux ont déclaré être intervenus auprès de malades d'Alzheimer, avec 24 patients suivis en moyenne. Ces psychologues sont plus jeunes que la moyenne (36 ans contre 41 ans) et sont plus nombreux à être diplômés depuis 2000. Rien d’étonnant à cela puisque le début des années 2000 correspond à la délivrance de nouveaux diplômes de psychologue avec spécialité en gérontologie et à la création de postes de psychologues dans les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (Ehpad).
Selon l’enquête, 40 % des psychologues interrogés interviennent lors du diagnostic, 52 % apportent des informations sur la maladie, 79 % assurent un accompagnement des malades, 56 % sont appelés sur des situations de crise et 45 % apportent leur soutien en fin de vie. La Fondation se réjouit de ce large éventail d’actions menées tout au long de la maladie. Dans 70 % des cas, quel que soit l’état du patient, son accord est demandé par le psychologue avant toute intervention. L'examen psychologique de la personne malade se base sur un entretien individuel (pour 95 % des psychologues), une observation de son comportement (87 %), l’évaluation de ses fonctions cognitives (51 %) et de son efficience cognitive globale (41 %).
Interrogés sur leur rôle, les psychologues sont 90 % à considérer qu’ils apportent un soutien psychologique au malade d’Alzheimer et 47 % qu’ils participent à sa stimulation cognitive. Ils estiment aussi épauler les aidants (93 %) et les professionnels intervenant auprès des patients (91 %).
Concernant leurs pratiques professionnelles, les trois quarts d’entre eux déclarent rencontrer des difficultés en raison de la comorbidité psychiatrique et neurologique des patients, de leurs problèmes de communication ou de leur état de dépendance.
ref: www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/02/02/88/document_actu_pro.phtml